samedi 12 février 2011

Premier congé de 2011

Première semaine d'école et déjà un congé! Selma et moi n'avons pas vraiment de plan pour la journée alors nous décidons de contacter Daichi pour savoir s'il veut faire quelque chose avec nous. Après un long processus de recherche de trucs à faire, nous trouvons enfin quelque chose. Le lendemain, Daichi vient nous chercher en voiture aux résidences et nous nous mettons en route pour trouver un restaurant. Nous faisons un long trajet avant de faire une pause dans un restaurant de sushi pour un souper un peu tôt. Le plan: aller voir la vue de la ville en haut d'une montagne durant la nuit. Nous mangeons donc quelques sushi avant de repartir pour monter en haut de la montagne. Il n'y a personne sur la route en zigzag et lorsque nous arrivons en haut nous sommes les seules personnes (probablement parce qu'il est un peu tôt). Nous en profitons pour prendre quelques photos et faire quelques niaiseries comme parler fort avant que d'autres personnes arrivent. En route pour redescendre la montagne, nous voyons un gros cochon sauvage sur le chemin. Cela nous a tous bien surpris!
Daichi nous propose ensuite d'aller au cinéma pour terminer la soirée. Le seul film qui est sur le point de commencer est Wall Street, donc nous décidons donc d'aller voir ce film.
C'était super plate selon moi, mais Selma et Daichi semblent avoir aimé alors c'est peut-être seulement moi!?
Daichi est ensuite venu nous reconduire jusque devant les résidences. Il était presque minuit, alors je suis allée me coucher car demain je dois me lever de bonne heure pour une autre activité!

samedi 5 février 2011

Visite dans une école secondaire au Japon

Un autre évènement intéressant que j'ai vécu cette semaine était vendredi. Lorsque je travaillais dans le café pour parler en anglais avec les clients, j'ai fait la connaissance d'un ami de ma patronne. Il enseigne l'anglais dans un école secondaire. Il m'a donc proposer de m'amener passer une journée à son école pour parler avec ses étudiants. J'ai donc du me réveiller à 6:30 du matin, car il venait me chercher à 7:30 devant des résidences pour un long trajet d'automobile d'environ une heure et demi ou deux heures. Une fois que nous sommes arrivés à l'école, (j'ai dû enlever mes souliers et mettre des pantoufles) nous sommes allés dans la salle des professeurs. Au Japon, tous les professeurs sont dans la même salle avec des minuscules bureaux collés les uns sur les autres. J'ai aucune idée comment ils peuvent travailler étant tous dans la même salle. Mon ami m'a donc présenté plusieurs professeurs et j'ai dû aller voir le principal pour me présenter également. Cette école est une école catholique. Il y a des croix partout et des statues de vierges Marie à l'entrée. De plus, à la fin des cours, les étudiants doivent se lever et faire une prière et dire Amen. C'est étrange considérant le fait qu’aucun élève n'est catholique. Il y a cependant des professeurs que sont des Soeurs et qui portent encore le costume des Soeurs à l'école.
Nous sommes ensuite allés au premier cours de la journée. Cette classe était composée d'environ 40 élèves de première année. Au début du cours, tous les étudiants doivent se lever et remercier le professeur pour son cours et ils doivent ensuite se pencher. Ce qui m'a surpris le plus est le fait que les étudiants n'arrêtaient pas de parler. Ils parlaient et pitonnaient sur le cellulaire sans arrêt même pendant que le professeur était en train d'expliquer le plan pour le cours d'aujourd'hui. Cela m'a énormément surprise et une chance qu'ils ne parlaient pas quand c'était à moi de parler sinon je n'aurais jamais été capable de parler en même temps que 40 élèves. 
Mon ami avait trois cours aujourd'hui et les trois classes se sont déroulées de la même façon. Les élèves se mettaient en petits groupes et je circulais dans les différents groupes pour parler avec eux. Mon ami avait aussi fait des photocopies d'une feuille pour se présenter en français alors quelques étudiants disaient: Bonjour, je m'appelle **. Après nous faisions un Bingo. Je disais les chiffres en français: exemple 56, je disais d'abord 5 et puis 6 et ensuite le numéro en anglais. Ensuite, nous prenions une photo de groupe (avec les étudiants qui  n'étaient pas trop gênés) et après certains élèves venaient me parler et me poser quelques questions (souvent les mêmes: Do you have a boyfriend? How did you meet the teacher?). C'était amusant, mais j'ai aussi été surprise par les relations entre les étudiants. Il y a évidemment les gens qui prennent beaucoup de place et qui parlent très fort mais il y a aussi des étudiants qui ne parlent pas du tout et qui semblent être soit extrêmement gênés ou qui se foutent de l'école complètement. L'expérience du secondaire semble être quelque chose de différent pour les Japonais et pour les Canadiens. Je suis donc allée dans les deux premières classes, dont la deuxième était composée d'élèves de troisième année. J'ai trouvé qu'ils étaient plus sérieux et ils semblaient écouter plus lorsque je parlais. Lorsque je leur ai appris à compter jusqu'à dix en français, ils répétaient après moi et semblaient plus intéressés. Après le cours, nous sommes ensuite allés manger dans un petit restaurant et nous sommes retournés à l'école.
La dernière classe était composée de seulement onze élèves. Nous avons suivi le même programme que les classes précédentes. À la fin de chaque classe, mon ami donnait une feuille aux élèves pour qu'ils m'écrivent un petit message s'ils le voulaient. Après la dernière cloche et la stupide prière, certains élèves étaient en corvées. C'est à dire qu'ils doivent nettoyer les salles de classes. J'ai donc regardé ça en parlant avec une des étudiantes.
Lorsque tout a été terminé, nous sommes retournés dans la salle des professeurs pour apprendre que mon ami devait remplir un formulaire pour remettre aujourd'hui et qu'il avait besoin d'aller prendre une photo. Je suis donc rester à l'école pour l'attendre et j'en ai profité pour lire les messages des étudiants.
Il est finalement revenu et lorsque nous étions sur le point de partir, la professeure Soeur a voulu me montrer un PowerPoint sur les différentes activités de l'école. Elle était drôle et elle parlait vraiment comme une Soeur mais en japonais. J'ai donc parler un bon trente minutes avec elle et deux autres professeurs dont une de seulement 23 ans. Finalement, mon ami est revenu et nous sommes partis vers environ 5:30. Sur le chemin du retour, nous avons fait un court arrêt dans un champ, car il a un rang et il voulait me donner des Daikon pour me remercier. J'ai donc cueillis mes premiers daikon à vie.
Nous sommes ensuite repartis vers Hirakata, mais en chemin il m'a invité à aller manger chez lui car il se faisait tard. J'ai donc rencontré sa femme et son bébé de cinq mois. On peut considérer cela comme ma première expérience avec un bébé dans les mains je pense.
Nous avons donc mangé et il est venu me reconduire jusque devant les résidences même s'il avait d'autres plans ce soir avec des amis. J'ai beaucoup apprécié ma journée, car cela m'a donné une idée de la réalité d'enseigner au Japon. J'ai donc maintenant deux daikon et plusieurs bonbons que les professeurs dans le bureau me donnaient sans arrêt durant la journée. Je me suis aussi fait dire au moins cent fois que j'étais cute par les étudiantes japonaises dans l'école!
Superbe journée pour marquer ma première semaine de retour à Hirakata.

**Les photos de l'école vont suivre dans les prochains jours!

Setsubun

Jeudi le 3 était la fête du Setsubun. C’est une fête pour symboliser l’arrivée du printemps. On doit lancer des fèves sur des personnes déguisées en démon pour repousser les démons et la malchance durant la nouvelle année. Mon ami Yuji m’avait invitée avec Selma et un de ses amis du secondaire à aller dans un temple participer à cet événement. Au début, il y avait des personnes qui lançaient des petits sacs de fèves du deuxième étage du temple. Nous étions en bas et nous devions les attraper. C’était très amusant et drôle de voir tout le monde crier et sauter partout pour attraper les sacs. 
Vers la fin, il y avait aussi quelques célébrités japonaises qui lançaient également des sacs mais je ne les connaissais malheureusement pas.  Ensuite, nous sommes allés prier et nous nous sommes dirigés vers une sorte d’arène tout près du temple. Quelques prêtres sont arrivés en chantant et ils ont fait un série de gestes compliqués avec les mains (un peu comme des ninja) et ils ont fait brûler un sorte de bûcher. Ils ont chanté pendant au moins quarante minutes je pense. Il y avait beaucoup de boucane dans le ciel et des cendres tombaient du ciel. Ils ont ensuite lancé dans le feu des petits bâtons de bois que certaines personnes avaient acheté comme sorte d’offrandes.
Lorsque le feu s’est calmé, nous pouvions entrer dans l’arène et faire le tour du feu. Lorsque nous rentrions, un des moines nous frôlait la tête avec un bâton sur lequel était accroché plusieurs languettes de papiers blancs. Nous marchions ensuite autour du feu et nous devions prier devant le petit hôtel. Voilà comment j’ai célébrer le Setsubun au Japon. En ce qui concerne les sacs de fèves, nous pouvons les manger! En fait, nous sommes supposé manger le même nombre de fèves que notre âge.

vendredi 4 février 2011

Retour à Hirakata

Cela va faire bientôt une semaine que je suis de retour à Hirakata. C'est un peu bizarre de retourner dans ce qu'on considère être sa maison, mais remplie d'étrangers (les nouveaux étudiants). Juste aller sa brosser les dents est différent, car nous sommes en pyjama et on rencontre des nouvelles personnes dans la salle de bain. C'est différent mais je suppose que nous allons tous nous habituer à la présence des nouveaux étudiants bientôt. Mais je pense que tout le monde s'ennuie de la présence des personnes du semestre dernier.
Cette semaine, il y avait plusieurs meetings pour les nouveaux donc je n'avais pas besoin d'y assister. Il fallait seulement que j'aille remettre de la paperasserie et que je paye quelques factures à l'école. Je suis donc allée à l'école rencontrer des amis et rattraper le temps perdu. J'ai aussi fait quelques nouvelles connaissances à l'école. Sinon, je ne pense pas que rien de bien intéressant se soit passé!
Nous n’avons pas accès aux cuisines avant lundi alors nous devons toujours aller manger à l’extérieur ou acheter des ramen au dépanneur pour manger aux résidences. C’est un peu chiant mais on n’y peut rien. Durant les derniers jours, je suis allée manger de l’indien avec Vanessa et du gyudon (bol de riz avec du bœuf et des oignions) également. Vanessa et moi avons aussi achetés trois sacs de mandarines à seulement 100 yen chaque, mais il y fallu les manger rapidement car elles mûrissaient très vite. Nous avons dû en jeter quelques-unes, mais nous avons quand même fait un excellent deal.
Mercredi, moi et quelques amis sommes allés manger des sushi dans un restaurant près de l'école. Il y a une sorte de ceinture qui tourne avec différents sushi dessus. On peut prendre les sushi que l'on veut pour les manger. On peut aussi choisir de faire des commandes sur un écran tactile et notre commande va arriver par un tout petit train jusqu'à devant notre table. C'est un très bon restaurant et la facture dépend seulement du nombre d'assiettes que tu as devant toi. 

vendredi 28 janvier 2011

Le musée Adachi: mon dernier arrêt...

Déjà la dernière journée de mon voyage de 35 jours. Le temps a passé trop vite comme d'habitude!
Pour cette journée, je suis allée visiter le musée Adachi. Il est situé au milieu de nulle part mais, heureusement, il y a un autobus qui nous amène directement au musée gratuitement de la station de train la plus proche. La raison pour laquelle ce musée est situé au milieu de nulle part? Il y a un magnifique jardin japonais que l'on peut admirer lorsqu'on entre dans le musée. C'est l'un des plus beaux jardins japonais du Japon. Dans une des salles, il y a deux ouvertures dans les murs qui donnent directement dans le jardin et créent des tableaux changeant selon les saisons.
Quant aux expositions, elles sont intéressantes. Il y a plusieurs oeuvres d'artistes japonais célèbres anciennes et, dans l’annexe, que j'ai particulièrement aimée, on retrouve des tableaux d'artistes plus récents. Les tableaux étaient de grands formats, alors j'ai bien aimé. De plus, les illustrations et les couleurs étaient superbes. En sortant du musée, je suis allée manger dans un petit restaurant que le monsieur de l'hôtel m'a conseillé. En fait, il n'y avait pas grand chose autour de ce musée. Il y avait quelques onsen et des montagnes. Le musée est vraiment situé dans la campagne japonaise.
J'ai donc mangé un bon repas et ensuite j'ai décidé d'aller faire un tour dans le onsen situé juste à côté du restaurant. Je n'avais pas d'autres plans pour la journée et je ne voulais pas rentrer à l'hôtel trop tôt. C'était un tout petit onsen, mais il y avait un bain intérieur et extérieur. De plus, j'étais totalement seule! Je suis donc restée dans le bain extérieur quelques minutes avant de sortir. Pour ceux qui se demandent à quoi ressemble l'intérieur d'un onsen, voilà! J'ai pris quelques photos, car il n'y avait personne.
J'ai ensuite mangé une crême glacée à l'extérieur, car l'autobus du musée ne passait que dans une heure. J'ai ensuite marché un peu, mais il n'y a pas grand chose à voir et j'ai attendu l'autobus pour rentrer.
De retour à l'hôtel, la madame m'invite à manger avec eux encore une fois! J'ai donc la chance de manger un bon repas chaud. La madame a aussi un restaurant, alors il y a eu deux clients qui sont venus aussi. C'était bien amusant.
Voilà déjà ma dernière journée qui se termine par un bain chaud dans un onsen et un bon repas chaud.
Demain, je retourne à Osaka, un bon trois heures de train m'attend!
Et oui! Même les statues peuvent avoir froid...

jeudi 27 janvier 2011

Matsue plus en profondeur

Ce matin, je décide d’aller au sanctuaire de Yaegaki. Je vais donc au centre d’informations touristiques pour demander le numéro d’autobus. Il y a deux employées et seulement une parle en anglais. Ce sanctuaire est associé à la légende de Yamata no Orochi. Le héros, Susano no Mikoto, qui après avoir tué un dragon à huit têtes, est venu s’installer dans ce sanctuaire avec sa femme Inata Hime. Aujourd’hui, ce sanctuaire est reconnu pour favoriser les bons mariages. Derrière le temple, il y a un étang appellé Mirror Pond, dont se servait Inata Hime comme miroir. La tradition veut que l’on dépose une pièce de monnaie sur une feuille de papier et la laisser flotter sur la surface de l’eau. Le plus longtemps qu’elle flotte, le plus de chance qu’on a en amour. J’ai donc pris l’autobus pour me rendre à ce sanctuaire, un peu au milieu de nulle part. Il y avait quelques jeunes filles qui visitaient également, alors je n’étais pas seule. J’ai trouvé le petit étang en question mais je n’avais pas acheté de feuille alors je suis retournée à l’édifice principal. J’ai acheté la fameuse feuille spéciale et je suis retournée à l’étang.
Il y avait une famille avec une jeune fille devant moi alors j’ai attendu qu’ils aient terminé pour essayer à mon tour. Lorsqu’ils ont terminé, ils m’ont demandé de prendre une photo d’eux et nous avons commencé une conversation. La jeune fille avait le même âge que moi et elle avait étudié à Vancouver. J’ai appris qu’ils venaient de la région de Tokyo et qu’ils visitaient la région comme moi. Les parents de la jeune fille tenaient absolument à ce qu’on deviennent amies, alors j’ai échangé mon numéro de téléphone avec elle. Ils étaient plutôt sympathiques et ils m’ont même offert de me reconduire jusqu’à la station pour éviter que j’aie à attendre l’autobus. J’étais bien contente!
Une fois arrivés à la station, ils m’ont invité à les appeler lorsque je vais retourner à Tokyo pour aller dîner ensemble. Une rencontre plutôt agréable.
J’ai ensuite fait un arrêt dans un petit restaurant dans la station avant de retourner au bureau d’informations touristique pour demander le numéro d’autobus pour aller visiter un autre temple connu. Il y avait seulement la madame qui parle seulement en japonais et, lorsqu’elle m'a vue, elle s'est mise à faire des signes pour me dire que l’autre employée n’était pas présente. J'ai trouvé cela bien drôle et je lui ai dit que je peux parler un peu japonais, alors elle s'est senti rassurée et m’a expliqué comment me rendre au temple. J’embarque donc dans l’autobus en question et, lorsque j’appuie sur le bouton pour signifier pour je veux sortir, la conductrice me dit que le temple est fermé aujourd’hui et qu’on ne peut pas entrer. Je reste donc dans l’autobus, mais pour aller où? Je suis quand même reconnaissante qu’elle m’ait avertie avant que je débarque de l’autobus. Je descends donc un peu plus loin, car ma carte indique qu’il y a un magasin qui vend des trucs locaux. En marchant, je trouve le Lake Shinji Shijimi Clam Center. Je n’avais pas prévu allé visiter cet endroit, mais tant qu’à être là aussi bien entrer jeter un coup d’œil. J’ai donc appris que le lac juste à côté ou j’ai vu le magnifique coucher de soleil est le lac Shinji et qu’il est reconnu pour ses huîtres à travers le Japon. 
Je me suis rappelé qu’il y avait effectivement des huîtres dans ma soupe miso lorsque j’étais allée dans un restaurant à Matsue.  Ce sont des toutes petites huîtres, plus petites qu’un 25 cents. J’ai donc acheté un petit paquet d’huîtres, car c’est une spécialité locale et je ne peux pas passer à côté. Elles sont scellées et supposément bonnes jusqu’en juillet 2011.
Après cette visite imprévue, je me mets en route vers le Musée Shimane juste à côté du lac Shinji. Il y a plusieurs expositions très intéressantes, dont une sur Hokusai, un célèbre artiste japonais. Lorsque je termine ma visite, je décide d’attendre, car j’ai lu qu’on peut regarder le coucher de soleil à partir du musée. Je vais donc au petit café dans le musée boire un café. Je ne buvais pas de café avant de venir au Japon, mais maintenant c’est presque devenu une habitude! Lorsqu’il fait froid et qu’on peut acheter une bonne canette de café chaud même à l’extérieur, on devient rapidement dépendant. Mais sérieusement, je n’en bois pas tant que ça.
Après quelques minutes, le soleil a commencé sa descente alors je suis sortie dehors pour regarder. Étant donné que j’étais directement sur le bord de l’eau, il y avait beaucoup de vent mais la lumière du soleil transperçait les nuages, alors la vue était vraiment belle. Je suis ensuite retournée à l’intérieur pour savoir si la salle où l’on peut regarder le coucher de soleil était ouverte, mais apparemment pas aujourd’hui. Je suis donc allée chercher mon parapluie dans le stationnement à parapluies. On peut rarement entrer dans les bâtiments avec son parapluie alors il faut le laisser dehors dans une sorte de rac à parapluies. Pour éviter de se faire voler son parapluie, ce qui arrive souvent quand on le laisse dans ce fameux rac et qu’il pleut, il y a parfois des stationnements à parapluie. On le met dans le rac et on a une clef, un peu comme un casier. Donc, je suis retournée chercher mon parapluie et je suis allée voir le coucher de soleil. J’ai ensuite marché sur le bord de l’eau pour aller voir l’île Yomegashima de plus près. J’ai alors trouvé des paparazzis de coucher de soleil. Il y avait plusieurs photographes installés qui regardaient tous le coucher de soleil avec leurs caméras. J’ai aussi découvert deux statuts près de l’eau.
Je suis ensuite allée manger un petit quelque chose dans un restaurant près avant de retourner à l’hôtel.

mercredi 26 janvier 2011

Visite d'un trou...ou deux?

Aujourd’hui, je vais visiter une mine d’argent. J’ai le trajet en main alors je me rends sans trop difficulté au point de rencontre ou je suis supposée rencontrer mon guide. En fait, je débarque de l’autobus, dont j’étais seule à l’intérieur, pour me retrouver au milieu de nulle part avec un cellulaire qui n’a pas de réception. Quand je dis au milieu de nulle part, c’est vraiment un trou. Il n’y a personne à l’horizon et je suis entourée de montagnes. Je décide donc de marcher un peu et essayer de trouver signe de vie quelque part. Je marche à peine deux minutes que j’attends une voiture arrivée, c’est mon guide! Je suis rassurée, car je commençais à me demander ce que j’allais faire. Elle m’explique que l’arrêt d’autobus a changé de place et qu’elle n’était pas au courant. Après un court trajet d’automobile, environ 30 secondes, je rencontre un autre guide qui va nous accompagner. Nous ne pouvons pas aller jusqu’à l’entrée de la mine en automobile alors il faut marcher. Une chance que je n’ai pas décidé d’aller là toute seule parce que vraiment il n’y avait personne et je me sauraiscertainement perdue! Nous devions marcher et marcher dans des sentiers et nous étions totalement entourés d’arbres et de montagnes. Mes deux guides m’expliquaient plusieurs trucs en lien avec certains temples et bâtiments que nous voyions sur le chemin. 
Nous sommes finalement arrivés à l’entrée de la mine. J’étais la cinquième personne à entrer dans la mine aujourd’hui, pauvre employé prit seul dans un coin perdu pour vendre des billets. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai eu une réduction de 50% alors je n’ai payé que 200 yen pour entrer. Une fois dans la mine, ils m’ont expliqué que l’entrée avait été creusée avec des outils. Une personne pouvait creuser 30 cm carré an une journée. Je pensais qu’il ferait vraiment froid dans la mine, mais il faisait relativement chaud. Il y avait plusieurs trous étroits qui suivaient les veines de fer. Nous ne pouvions pas marcher à l’intérieur et de toute façon, jamais je n’aurais voulu m’aventurer dans des endroits si étroits. Il y avait aussi quelques plantes qui poussaient dans la mine. Nous ne pouvions pas visiter tous les tunnels de la mine, mais seulement une courte partie qui avait été sécurisée. Au bout de la section que l’on peut visiter, on peut voir le reste du tunnel qui est beaucoup plus étroit. On sent aussi de l’air chaud lorsqu’on se rapproche de l’ouverture. Sur le chemin de la sortie, il y a quelques explications avec des illustrations sur la vie des mineurs et les méthodes qu’ils utilisaient pour pomper l’eau, creuser et s’éclairer. Ce n’était pas un travail facile. De retour à l’extérieur, nous avons continué à marcher et à voir quelques temples et lieux où il y avait des maisons avant. Lorsque cette mine était encore ouverte, il y avait beaucoup de maisons et des personnes qui vivaient dans la ville. Aujourd’hui, il y a encore des gens qui y vivent, surtout dans les maisons dans la rue principale. La montagne ou il y avait de l’argent est entourée d’autres montagnes. Sur l’une d’elle, il y avait un château pour surveiller les ennemis et la sortie du fer pour le commerce. Nous avons ensuite fait une pause dans un petit café qui était ouvert aujourd’hui. Nous avons mangé un ramen et nous nous sommes ensuite mis en route dans les rues de la ville principale. Presque tout était fermé, mais de temps en temps, nous trouvions un magasin ou un café d’ouvert. Les maisons sont toutes de style ancien de l’extérieur. Un de mes guides m’a dit qu’il fallait demander un permis pour rénover ou construire quelque chose. Nous avons donc marché le long de cette rue et nous avons croisé un centre qui produit des bras et des jambes artificiels pour les amputés!  On trouve de tout, même dans les coins les plus reclus au Japon. 
Le chemin du retour est vraiment long alors nous avons fait un arrêt dans un café près de l’arrêt en attendant celui-ci. Je devais prendre l’autobus et ensuite me rendre à une station de train et faire un transfert pour arriver à la station près de mon hôtel. Le chemin était assez long, environ deux heures. Nous avons attendu l’autobus dans une sorte de cabine avec deux employés qui nous avaient invités à entrer pour nous réchauffer. Il s’avait déjà que j’étais canadienne! Le mot s’est répandu rapidement! Je crois que j’ai été la seule étrangère à visiter la mine aujourd’hui. J’ai remercié mes guides, sans lesquels cette aventure aurait été impossible, et je me suis en route. Ils étaient tous les deux très gentils et ils ont même payé mon thé au café, alors que j'aurais du être celle qui paie pour eux. Une fois dans le train, j'ai pu voir le bord de la mer pendant environ la moitié du trajet. C’est agréable de voir les vagues en restant au chaud dans le train.
Me voici donc de retour à l’hôtel. Ma stratégie des sacs de plastique a fonctionné! Mes bas n’ont pas été mouillés. J’aimerais aussi vous dire de ne pas vous inquiétez pour moi et mes pieds. Même au Canada, mes pieds sont toujours gelés alors je ne m’en fait pas trop. C’est l’hiver ici et plusieurs personnes portent des talons hauts, des jupes ou même des shorts avec des collants alors je suis parfaitement correcte.