mercredi 26 janvier 2011

Visite d'un trou...ou deux?

Aujourd’hui, je vais visiter une mine d’argent. J’ai le trajet en main alors je me rends sans trop difficulté au point de rencontre ou je suis supposée rencontrer mon guide. En fait, je débarque de l’autobus, dont j’étais seule à l’intérieur, pour me retrouver au milieu de nulle part avec un cellulaire qui n’a pas de réception. Quand je dis au milieu de nulle part, c’est vraiment un trou. Il n’y a personne à l’horizon et je suis entourée de montagnes. Je décide donc de marcher un peu et essayer de trouver signe de vie quelque part. Je marche à peine deux minutes que j’attends une voiture arrivée, c’est mon guide! Je suis rassurée, car je commençais à me demander ce que j’allais faire. Elle m’explique que l’arrêt d’autobus a changé de place et qu’elle n’était pas au courant. Après un court trajet d’automobile, environ 30 secondes, je rencontre un autre guide qui va nous accompagner. Nous ne pouvons pas aller jusqu’à l’entrée de la mine en automobile alors il faut marcher. Une chance que je n’ai pas décidé d’aller là toute seule parce que vraiment il n’y avait personne et je me sauraiscertainement perdue! Nous devions marcher et marcher dans des sentiers et nous étions totalement entourés d’arbres et de montagnes. Mes deux guides m’expliquaient plusieurs trucs en lien avec certains temples et bâtiments que nous voyions sur le chemin. 
Nous sommes finalement arrivés à l’entrée de la mine. J’étais la cinquième personne à entrer dans la mine aujourd’hui, pauvre employé prit seul dans un coin perdu pour vendre des billets. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai eu une réduction de 50% alors je n’ai payé que 200 yen pour entrer. Une fois dans la mine, ils m’ont expliqué que l’entrée avait été creusée avec des outils. Une personne pouvait creuser 30 cm carré an une journée. Je pensais qu’il ferait vraiment froid dans la mine, mais il faisait relativement chaud. Il y avait plusieurs trous étroits qui suivaient les veines de fer. Nous ne pouvions pas marcher à l’intérieur et de toute façon, jamais je n’aurais voulu m’aventurer dans des endroits si étroits. Il y avait aussi quelques plantes qui poussaient dans la mine. Nous ne pouvions pas visiter tous les tunnels de la mine, mais seulement une courte partie qui avait été sécurisée. Au bout de la section que l’on peut visiter, on peut voir le reste du tunnel qui est beaucoup plus étroit. On sent aussi de l’air chaud lorsqu’on se rapproche de l’ouverture. Sur le chemin de la sortie, il y a quelques explications avec des illustrations sur la vie des mineurs et les méthodes qu’ils utilisaient pour pomper l’eau, creuser et s’éclairer. Ce n’était pas un travail facile. De retour à l’extérieur, nous avons continué à marcher et à voir quelques temples et lieux où il y avait des maisons avant. Lorsque cette mine était encore ouverte, il y avait beaucoup de maisons et des personnes qui vivaient dans la ville. Aujourd’hui, il y a encore des gens qui y vivent, surtout dans les maisons dans la rue principale. La montagne ou il y avait de l’argent est entourée d’autres montagnes. Sur l’une d’elle, il y avait un château pour surveiller les ennemis et la sortie du fer pour le commerce. Nous avons ensuite fait une pause dans un petit café qui était ouvert aujourd’hui. Nous avons mangé un ramen et nous nous sommes ensuite mis en route dans les rues de la ville principale. Presque tout était fermé, mais de temps en temps, nous trouvions un magasin ou un café d’ouvert. Les maisons sont toutes de style ancien de l’extérieur. Un de mes guides m’a dit qu’il fallait demander un permis pour rénover ou construire quelque chose. Nous avons donc marché le long de cette rue et nous avons croisé un centre qui produit des bras et des jambes artificiels pour les amputés!  On trouve de tout, même dans les coins les plus reclus au Japon. 
Le chemin du retour est vraiment long alors nous avons fait un arrêt dans un café près de l’arrêt en attendant celui-ci. Je devais prendre l’autobus et ensuite me rendre à une station de train et faire un transfert pour arriver à la station près de mon hôtel. Le chemin était assez long, environ deux heures. Nous avons attendu l’autobus dans une sorte de cabine avec deux employés qui nous avaient invités à entrer pour nous réchauffer. Il s’avait déjà que j’étais canadienne! Le mot s’est répandu rapidement! Je crois que j’ai été la seule étrangère à visiter la mine aujourd’hui. J’ai remercié mes guides, sans lesquels cette aventure aurait été impossible, et je me suis en route. Ils étaient tous les deux très gentils et ils ont même payé mon thé au café, alors que j'aurais du être celle qui paie pour eux. Une fois dans le train, j'ai pu voir le bord de la mer pendant environ la moitié du trajet. C’est agréable de voir les vagues en restant au chaud dans le train.
Me voici donc de retour à l’hôtel. Ma stratégie des sacs de plastique a fonctionné! Mes bas n’ont pas été mouillés. J’aimerais aussi vous dire de ne pas vous inquiétez pour moi et mes pieds. Même au Canada, mes pieds sont toujours gelés alors je ne m’en fait pas trop. C’est l’hiver ici et plusieurs personnes portent des talons hauts, des jupes ou même des shorts avec des collants alors je suis parfaitement correcte.

1 commentaire:

  1. Allo Ariane

    Ce ne doit pas être drôle de se retrouver dans un trou in the middle of nowhere et en plus ton cellulaire qui ne fonctionnait pas, je n'aurais pas aimé que cela m'arrive. Tu dois achever de visiter tu sembles la seule étrangère dans le coin il me semble que tu as vu beaucoup de choses à date. Quand reviens-tu à la résidence les classes vont recommencer sûrement lundi.
    Donne moi des nouvelles.

    Grand-maman Colette

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