Aujourd’hui, j’ai décidé de visiter deux musées de Kobe. Le premier, Disaster Reduction and Human Renovation Institution, porte sur le tremblement de terre de Kobe en 1995. Il faut croire que peu de gens visite les musées les mercredi après-midi, car il n’y avait que moi et on groupe d’élèves de secondaire bruyant. La visite commence par un petit vidéo qui nous montre comment le tremblement de terre a commencé et surtout les dommages qu’il a causés. Les élèves de secondaire n’arrêtaient pas de parler lorsque la madame responsable expliquait sur quoi le film portait. Mais ça c’est seulement une différence de culture. Lors de la vidéo, le sol sous nous pied tremblait. Après cette vidéo, nous devons nous rendre dans une autre salle de cinéma. Mais, les décors sont faits comme si le tremblement de terre venait de se produire. Il y a donc des maisons et des débris partout autour de nous. Ensuite, il y avait une petite vidéo (la madame m’a donné des écouteurs avec la version en anglais) d’un témoignage. Par la suite, le reste du musée était réservé à des explications diverses sur les différents étages de reconstruction et comment les opérations de secours se sont déroulés. Les élèves de secondaire ont rapidement passé cette section, alors je me suis retrouvée rapidement seule sur toute l’étage. Un responsable est même venu me demandé si j’étais un professeur qui accompagnait les élèves!
J’ai appris beaucoup sur les tremblements de terre grâce à ce musée. Il y avait beaucoup d’explications, de photos et d’objets retrouvés ou donnés par des victimes du tremblement de terre. Beaucoup d’employés dans ce musée sont des personnes âgées qui parlent de leurs expériences et expliquent différentes choses en lien avec les tremblements de terre. Un de ces messieurs est venu me parler et m’a montré des trucs qu’il avait écrits après le tremblement de terre. Nous avons parlé de différents trucs, en japonais, dont mes études. Il était très sympathique. L’étage suivant était destiné aux autres tremblements de terre et tsunami qui sont arrivés dans les autres pays. On pouvait voir les zones à risque pour les tremblements de terre. Un des volontaires qui parlait anglais m’a tout expliqué les différents panneaux qu’il y avait dans la salle. Il était également très sympathique, il a même fait des petites démonstrations avec des installations qu’il avait dans le musée seulement pour moi, j’étais encore seule sur l’étage! Je l’ai grandement remerciée avant de passé dans l’autre immeuble ou il n’y avait vraiment personne! Même pas d’employé! C’était assez drôle de marcher dans des salles et de regarder les petites vidéos seule. Cette partie du musée portait sur les pays avec des
inondations régulières, ou les endroits où il y a eu des tsunami. Les deux expositions mettent l’emphase surtout sur la prévention. Beaucoup de jeunes enfants viennent visiter et il y a des salles avec des petites expériences pour qu’ils puissent voir les effets d’un tremblement de terre. Je trouve que c’est une bonne idée de mettre le focus sur la prévention, car il y a beaucoup de tremblements de terre au Japon. De plus, les nouvelles générations doivent savoir ce qui est arrivé lors de ce tremblement de terre. Cela fait à peine une dizaine d’années et il est vraiment impossible de voir des traces de cet incident dans la ville. Tout a été parfaitement reconstruit.
Je suis ensuite allée manger dans un petit restaurant avant de partir voir une exposition de Morumura Yasumasa au musée Hyogo Perfectual Museum of Art. L’exposition était un mélange de photographies et de vidéos portant sur des personnes célèbres souvent en lien avec la guerre. C’était intéressant mais j’ai beaucoup mieux aimé l’exposition du musée Mori à Tokyo. Je suis ensuite partie pour aller dans un musée sur le sake, mais je suis arrivée trop serrée dans mon horaire alors j’ai dû laisser tomber. Je vais y aller une autre fois. Alors, je me suis mise à marcher un peu n’importe où et faire un peu d’exploration.
Je suis allées visiter rapidement un temple, Ikuta Shrine. Je suis allée manger un nikuman au quartier chinois avant de réaliser que mes pieds me faisaient vraiment mal. Alors j’ai décidé de rentrer et de m’acheter quelque chose à manger dans un combini (dépanneur) pour manger à l’hôtel.
Demain, je pars pour Okayama!
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